Chapitre 25 – Le Vol
Dans ce chapitre, les deux Jumeaux
nous racontent l’histoire d’un vol. Tout d’abord, les Jumeaux nous disent que l’histoire
se passe en hiver, et qu’on ne trouve plus de bois nulle part. Ils grimpent sur
les arbres pour en couper des branches qui tombent par terre. Avec le bois
ramassé des arbres, les jumeaux rentrent à la maison. En arrivant, ils voient
que la maison dans laquelle Bec-de-lièvre habite avec sa mère a l’air morte. Ils
entrent alors dans la maison pour vérifier si tout va bien. Bec-de-Lièvre et sa
mère sont encore en vie. L’hiver ne leur a pas encore ôté la vie. Les Jumeaux
préparent à manger pour la mère et Bec-de-Lièvre. À la fin de ce chapitre nous
apprenons que M. le curé a violé l’intégrité sexuelle de Bec-de-Lièvre.
Le vol est-il justifiable? Est-il
en quelque sorte nécessaire pour survivre ? Ce sont des questions que je
me suis posées après avoir lu ce chapitre. Je ne crois pas qu’il y ait une
réponse universelle aux questions posées ci-dessus. Mais, chacun a le droit de
penser ce qu’il veut de ce chapitre et aussi du livre. Personnellement, je
trouve que le vol est parfois nécessaire pour protéger des vies en danger. Et
ce qui est intéressant dans ce chapitre, c’est que les Jumeaux achètent
toujours quelque chose, et en même temps ils « volent » autre chose.
C’est une sorte de récompense. Ils essaient toujours d’équilibrer leurs actions
en pensant à ceux qui ont besoin d’aide. En quelque sorte, ils sont les seules
personnes qui cherchent à équilibrer le mal que l’homme fait. Peut-être l’hiver
est-il une allégorie pour le froid qui est entré dans le cœur de l’être humain.
Chacun ne pense qu’à lui-même, sauf les Jumeaux. Comme la Bible l’a déjà dit il
y a longtemps. Il faut aimer son prochain comme soi-même. C’est un exercice
difficile, mais tout de même faisable.
Chapitre 26 – Le Chantage
Les Jumeaux rendent visite à M.
le curé pour demander de l’argent pour que Bec-de-Lièvre et sa Mère puissent
survivre à l’hiver. Le curé leur donne trop peu d’argent. Les Jumeaux expliquent
qu’ils ont besoin de plus sinon ils menacent de le faire chanter. En plus, le
monde aime le scandale. Le curé essaie de se défendre sans cesse, mais il n’a
aucune chance contre l’intelligence des Jumeaux. Ils finissent par lui dire qu’ils
reviendraient dès le samedi prochain pour chercher de l’argent.
Le chantage est selon le petit Robert
un moyen de pression utilisé pour obtenir quelque chose de quelqu’un. Mais le
petit Robert dit aussi que cela est une action d’extorquer de l’argent à quelqu’un,
ou un avantage sous la menace d’une imputation diffamatoire ou d’une révélation
compromettante. Quelle définition faut-il donc suivre ? Je crois que les
Jumeaux sont conscients des deux définitions du mot chantage, parce qu’ils
connaissent la bible par cœur. Donc ils décident, selon moi, d’appliquer les
deux définitions en même temps pour obtenir le mieux pour Bec-de-Lièvre et sa
mère. On pourrait aussi dire qu’ils essaient à prendre le chemin du milieu qui
est aussi appelé « le noble chemin ».
Chapitre 27 –
Accusations
Ce chapitre parle d’une
accusation, ou plutôt des accusations subtiles faites par les Jumeaux envers un
officier d’ordonnance. Ils participent sans réfléchir à l’ordonnance de
décharger la Jeep. Après, ils mangent ensemble et les Jumeaux lui rappellent qu’il
y a bien des gens qui meurent de faim. Cette accusation subtile enchaine une
réaction d’émotions chez l’ordonnance qui est marquée par des émotions
différentes comme la peur, la haine et le désespoir. Mais le chapitre se
termine avec la constation que l’ordonnance ira bien chez Bec-de-Lièvre et sa
mère sous la condition que les Jumeaux soient de nouveau gentils avec lui.
Définition du petit Robert du mot
Ordonnance : Tout d’abord, il faut dire que le mot ordonnance a beaucoup
de sens différents. J’aimerais pointer sur deux définitions. Dans le contexte
militaire, un officier d’ordonnance est conforme au règlement. Ce mot pourrait
aussi signifier dans le contexte utilisé par Agota Kristof que c’est une
ordonnance qu’on reçoit par le médecin comme prescription. Dans ce sens-là, l’officier
d’ordonnance serait en quelque sorte un remède contre la souffrance de
Bec-de-Lièvre et sa Mère.
Chapitre 28 – La servante
de la cure
La servante de la cure, là où le
curé habite, rend visite aux Jumeaux et à Grand-mère. C’est une jolie femme qui
remplace la vieille servante du curé après son trépas. (C’est intéressant que
la Fontaine ait dit : « Le trépas vient tout guérir ».) Elle
veut acheter de la nourriture chez grand-mère, parce qu’il n’y aura bientôt
plus rien à manger dans la ville. Les Jumeaux sont comme hypnotisés en face de
cette beauté. Ils écoutent, pour la première fois dans leur vie, une autre
personne et ils l’accompagnent jusqu’au presbytère, chargé des sacs dans lesquels
la nourriture se trouve. La servante de la cure a l’intention de les laver et de
nettoyer leurs habits sales.
Pourquoi sont-ils attirés par
cette femme ? Pourquoi suivent-ils sans résistance ? Dans le contexte
de l’histoire, nous pourrions dire qu’ils la suivent comme des moutons, parce qu’elle
leur rappelle leur propre mère qui est si loin. Si nous analysons le mot « cure »,
nous pouvons constater que c’est un traitement médical d’une certaine durée en
appliquant des méthodes thérapeutique, et en même temps, c’est la maison du
curé. Celui-ci a fait des choses déplorables. Mais les Jumeaux accompagnent
quand-même la jeune femme en sachant la vérité sur le curé. C’est à nouveau un paradoxe.
Comme on peut guérir dans un endroit qui est mauvais et bon à la fois. Selon
moi, ce sont les personnes qui habitent une maison qui font qu’on peut guérir
de nouveau. Mais, est-ce que les Jumeaux sont vraiment malades ? Selon
moi, ils ne le sont pas. Ils ont simplement besoin d’une mère qui s’occupe d’eux.
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