Renforcement de l’écrit et de l’oral
Livre: Le Grand Cahier, Agota Kristof
Pourquoi ces chapitres
sont-ils importants?
Les chapitres sont importants parce qu’ils montrent de divers façons la misère de
cette époque : La cruauté forcée de Grand-Mère, le désespoir et en même
temps la curiosité des jumeaux, l’épuisement des soldats, la détresse, la
famine, la tristesse infinie, la perte des racines, deuil et la folie déjà dans
la tête des enfants. En plus ces chapitres sont importantes parce qu’ils
montrent la vie social pendant la guerre. Agota Kristof prend la parole avec Le Grand Cahier, un
récit dont l’action se déroule dans un pays en guerre: Peu importent les
précisions géographiques ou temporelles : ce qui compte c’est la cruauté de
la guerre.
Résumé des chapitres 17
à 20 :
Titre du chapitre 17 : LE DESERTEUR
Les jumeaux
trouvent dans la forêt un soldat, sans uniforme. Il s'enfuit de la
guerre mondiale, se cachait et ne voulait plus combattre ses ennemies. On sent
une perte de motivation et une tonalité très sombre. La misère est soulignée par
la faim et des larmes du soldat. Finalement les deux garçons apportent au
soldat de la nourriture et une couverture, parce qu’il en avait absolument
besoin, comme le disaient les jumeaux. Le dernier mot résume très bien le chapitre 17 : « épuisement ». Le soldat donnait des signes de cassement
et de manque de force, parce que le travail dans la guerre l' a physiquement
et psychologiquement usé.
Titre du chapitre 18 : EXERCICE DE JEÛNE
Les garçons
commencent un exercice pour supporter la faim énorme dont ils souffrent tant.
Pour cela ils ne mangent pas et ne boivent que de l’eau. Leur Grand-Mère
profite de la situation, cuit un poulet et le mange toute seul en mettant les
garçons en appétit. Dans ce chapitre le côté méchante, égoïste, avare et sévère
de la Grand-Mère apparaisse et renforce l'idée d'une misère sociale dominante à cette époque. Les
jumeaux ont mal au ventre et ne peuvent pas dormir.
Le lendemain
ils se réjouissent du petit déjeuner, mais ce-luie est enfermé par la grand-mère
et ils ne reçoivent presque rien à manger. De nouveau l’attitude cruelle, rude et
sans cœur se présente. La vie des jumeaux est dure et ils n’ont pas d’autre
choix que d’accepter les circonstances aggravantes, c'est dans ce but ils apprennent
seuls les lois de la vie. Au final Grand- Mère dit que c’est mauvais pour leur
santé de faire tels exercices. La santé et le bien-être sont loin de la vie
quotidienne, des garçons est bien traduit pas le constat suivant : « Elle nous
fait une soupe aux légumes avec le reste du marché, comme d’habitude. » Les
mots « comme d’habitude » relèvent la répétition et ennui de repas maigres.
Titre du chapitre 19 : LA TOMBE DE GRAND-PERE
Grand-Mère
part pour visiter la tombe de son mari. Les jumeaux ne sont pas informés, mais dans
le caché ils observent la situation. Avec des injures comme « fumier,
cochon, salopard » la vielle dame entretien la tombe. A la maison les
garçons posent des questions par rapport à leur Grand-Père, mais Grand-Mère ne
répond que avec des phrases courtes, avec de mensonges et se fâche vite. En parlant de l’empoissonnement de Grand-Père, elle répond de nouveau
avec des injures et nie ce que les gens racontent.
Titre du chapitre 20 : EXERCICE DE CRUAUTE
Les garçons
commencent encore une fois un exercice pour mieux supporter la cruauté. Pour
cette raison ils coupent la tête d’un poulet, sans la permission de Grand-Mère,
qui s'est mise toute de suite en rage. Ensuite les jumeaux commencent à tuer des
poisson, des lapins, des canards et entre autres des animaux qu’ils ne serait normalement pas nécessaire la tuer. D’une manière extrêmement brutale, ils
noient des souris et torturent le chat. Ils le font pour s’habituer à telles
situations. Dans ce chapitre Grand-Mère montre des émotions, elle pleure. Ce
sont des larmes de désespoir.
1.) Une explication
stylistique sur le texte et le savoir-faire de l’écriture chez Agota Kristof
Jeu phonétique sur le « j » dans
le chapitre « Le déserteur »
Au moment où
les jumeaux rencontrent le jeune soldat apparaît dans l’œuvre un jeu
phonétique sur la semi-consonne « j ». Le soldat parle d’une façon
égocentrique, comme s'il était seul dans la misère. L’écrivain met toute l’attention du lecteur
au soldat en utilisant souvent des pronoms personnels, le « je ». De
l’autre part on remarque que le français du soldat n’est pas élaboré, ceci peut-être un indice, que le soldat est un étranger et que le français ne pas sa langue maternelle.
Au sens figuré le « j » exprime et renforce l’épuisement du soldate,
la fréquente utilisation du « je » accélère le rythme pour montrer
que le soldat et en fuit et qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre.
2.) Une interprétation
du chapitre «Exercice de cruauté»
Quelle signification
affiche la phrase suivante de Grand-Mère : « Il faut savoir tuer
quand c’est nécessaire. »
Ce qui
semble transmettre une tonalité poétique et savante est en réalité la cruauté
par excellence. L’humour noir prend une position centrale de l’œuvre et crée un
univers très cru et pervers. Cette expression de Grand-Mère donne au lecteur un
indice et fait allusion que c’est elle qui a assassiné son mari. De nouveau
le caractère incroyablement dur de Grand-Mère apparaît dans cette expression
qu’elle ne faut jamais confronter aux enfants. Mais c’est exactement cela que
Grand-Mère fait tous les jours. Dans l’énoncé le mots le plus frappant est
« nécessaire » cela qui traduit le fait qu'il y a vraiment eu .....XXXXX ???? . Cette nécessité ouvre l' interprétation : elle l'a tué pour des raisons financières, sociales, d’amour, guerrières,
de jalousie, n’importe quoi. La deuxième partie frappante de l’expression c’est
« Il faut savoir tuer ». Le verbe falloir est fortement lié à un
devoir ou une obligation. Donc Grand-Mère apprend et développe aux enfants un
comportement incorrect et complètement au-delà de l’imaginable.