jeudi 11 décembre 2014

Rencontrer: Luana

“J‘aime bien l‘ambiance, la neige, le fait de passer des bons moments en famille“

Comment une jeune étudiante passe les fêtes de Noël aujourd‘hui et quelle valeur ont les fêtes dans sa vie




À la fois sociologue et historien américain du 20ème siècle, Roy Lemon Smith, philosopha  entre autre sur la vie quotidienne. À lui se rattache cette citation très célèbre: “Celui qui n‘a pas Noël dans son coeur, ne le trouvera jamais au pied d‘un arbre.“ Selon Smith, la magie de la fête de Noël se trouve dans le coeur, dans l‘ambiance et dans la fête elle-même et non pas sous le sapin où il y a probablement chaque année des cadeaux pour  petits et grands. Une question qui se pose à ce sujet est si c‘est vraiment le cas aujourd‘hui. Un préjugé courant est que beaucoup de gens perdent la vue sur l‘essentiel, c‘est-à-dire que dans la religion chrétienne, on fête la naissance de Jésus Christ. En fait, pour vérifier cette thèse, ce qui tombe sous le sens est d‘interviewer une jeune étudiante sur le sujet de Noël.  
Quinze jours avant Noël, nous nous retrouvons à Bâle. Une ville qui est aussi connue pour le “Weihnachtsmarkt“, le marché de Noël. Nous sentons l‘odeur de vin chaud et de biscuits délicieux partout. Dans les tram, nous voyons des enfants avec leurs mères couverts avec des manteaux d‘hivers et des écharpes. C‘est le chaos total. Tout le monde veut acheter des cadeaux, les enfants se plaignent parce qu‘ils ne reçoivent pas ce qu‘ils veulent, des vendeur et vendeuses qui se surmènent à cause de la vage d‘achats.
Là, dans un café lointain de ces évènement, nous retrouvons une jeune étudiante assise sur une chaise qui goûte son chocolat chaud du bout des lèvres. Au fond de ce café, nous commençons à bavarder un peu et à faire plus ample connaissance.
La jeune qui s‘appelle Nora, me dit deux mots sur sa personne. Elle a 20 ans et fait ses études de droit à Bâle. Elle a grandi bilingue. “J‘habite près de Nyon entre Lausanne et Genève“, dit elle.
En m‘intéressant à son origine, je l‘intérrogeait sur ses coutumes de Noël.
Sur demande comment elle passe les fêtes, elle me dit: “Souvent le 24 décembre, on fête Noël en famille, avec mes parents, ma soeur et mon frère.“ Elle mentionne l‘usage du bon repas en famille et des cadeaux sous le sapin lors de la veille de Noël. Chez elle, ce n‘est pas le seul jour qu‘elle fête au mois de décembre. Le 25 décembre est aussi destiné à la famille, dit Nora. “ Jusqu‘ il y a deux ans“, dit la jeune étudiante lors de la question si dans sa famille ils soignent des traditions,“ on avait un “Schutzengel“ qui emmenait les cadeaux  pendant qu‘on était parti pour aller à la messe.“  Du coup, elle mentionne aussi que la tradition d‘aller à la messe disparaît lentement. Ce qui est resté pendant les années c‘est la coutume du repas particulier pris en famille. Mais ce qu‘elle plaît de Noël est contre toutes préjugés, le fait d‘être en famille. Nora me dit à ce propos: “J‘aime bien l‘ambiance, la neige, le fait de passer de bons moments en famille, de voir les cousins, les cousines qu‘on voit pas toujours.“ Pour elle, c‘est vraiment une fête de famille. Même si elle mentionne l‘origine de cette fête, la naissance du Christ, je crois qu‘il y a eu une transformation, voir une modification de la raison de fêter Noël. Dans les années passés nous avons vécu un report de la raison de fêter Noël. D‘une fête qui célèbre l‘arrivée au monde de notre sauveur, la fête s‘est transformée en une coutume proche au coeur. Nous la passons avec nos chers, notre famille et nos amies. Nous prenons une journée festive pour un repars avec notre famille. Nous sommes dans l‘ans 2014 et tout le monde a peu de temps. Le travail, les études, les enfants. Mais à Noël comme pour magie, toute la famille prend un temps mort pour coûter la vie et l‘ambiance d‘être ensemble. Même si nous offrons des cadeaux à Noël, ce n‘est pas la seule chose qu‘on en retient, mais c‘est ce que nous avons dans le coeur, comme l‘avait dit Smith déjà il y a 100 ans. Comme dans notre discours sur Noël, Nora me raconte aussi d‘un cadeau qui ne lui a pas plu du tout: “Je me souviens quand j‘étais petite une fois, ma soeur et moi nous avons reçu un gros camion, un jouet en plastique, et nous, on était tout déçues, on avait préférée  recevoir une poupée.“  Ces mots confirment que les cadeaux sont aussi très présents et attendus par les plus petits. Ils jouent un rôle assez important dans notre société. Mais ce qui est plus important que les cadeaux, est ce qu‘on a dans le coeur ou qu‘on sent lors de Noël. Tout en remarquant que quand les petits grandissent, ils apprécieront aussi la magie de la fête en partageant un moment de joie avec d‘autres.




Recherche 1:

La légende du Père Noël

Il y a longtemps, en 270 après Jésus Christ, Nicolas de Myre naquit dans la cité de Patara, en Asie mineure. Aujourd‘hui c‘est le territoire de la Turquie. Le jeune homme s‘est converti très tôt au Christianisme et fut nommé évêque de Myre par l‘Eglise.
Il est  saint patron et protecteur des enfants et est l‘ancêtre du Père Noël. Ainsi l‘homme parcourt le monde pour distribuer des cadeaux aux enfants qui ont été sages.
Mais il mourut comme martyr en 350 après Jésus Christ. Selon la légende, le jour de la mort de Nicolas de Myre était un 6 décembre. Les Romains tuèrent Nicolas de Myre en le décapitant. Après  le meurtre, il jaillit une fontaine d‘ huile de son cou. Peu après, l‘Eglise choisit de célébrer le saint chaque année. Quand des moines montrèrent la tombe de Saint Nicolas à des soldats italiens, les os du saint étaient dans un liquide, de l‘huile. L‘huile était au Moyen-Âge une huile sainte qui pouvait guérir des malades.
Puis, dans le courant du 12ème siècle, un chevaler lorrain revenant d‘une croisade par Bari où étaient conservées les reliques du Saint Nicolas, exporta le culte dans le nord de la France.
Au fil des siècles, le culte du Saint Nicolas évolua jusqu‘à devenir ce que l‘on connaît aujourd‘hui. Un homme vieux vêtu en rouge et avec une barbe blanche qui donne aux enfants obéissants des cadeaux.
Pour les enfants qui n‘ont pas été obéissants, il y a le Père Fouettard qui les punit. Ce personnage a une origine historique précise. Au 16ème siècle, lors du siège de Metz par les troupes de Charles Quint, les habitants tournèrent l‘image de ce dernier en brûlant un mannequin. Ce mannequin a été nommé Père Fouettard.

(Sources:
http://www.histoire-fr.com/dossier_pere_noel.htm
http://www.linternaute.com/actualite/histoire/les-origines-de-noel/saint-nicolas-et-pere-fouettard.shtml)



Traduction et modification d‘un poème pour les enfants du suisse allemand au français:

Poème original:

Vorwiehnacht im Himmel

Im Himmel, im Himmel,
Gits schaffe bis gnue.
S Chrischtchindli list Briefli
Und lächlet derzue.

Die Bäbi, die Bäbi,
Wo d Meitschi doch wei. -
Bouchäschte wei d Buebe
Vo Holz und vo Stei.

Die Rössli, die Rössli,
S hört lang no nit uuf
Und d Ängeli finde
Schier nümme dr Schnuuf.

Im Himmel, im Himmel,
bym guldige Tor,
Hets Päckli ganz Bärge,
So vil wie keis Johr.

(Beat Jäggi, Freud im Huus, 1990)

Pendant l‘avent au ciel

Au ciel, au ciel,
On s‘efforce à créer des nouveautés
Un ange se réjouit de ses lettres
En souriant avec autant de bonté.

Les cadeaux, les cadeaux,
que tout enfant désire-
Et les biscuits délicieux
qui font aux adultes plaisir.

Les anges, les anges,
qui apportent les voeux de nos enfants.
on ne les peut pas retenir,
des faire des cadeaux extravagants.

Au ciel, au ciel,
devant la porte de Saint Pierre
il y a des montagnes de cadeaux
prêt à porter sur la terre.

(Luana Pergher, 2014)

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