jeudi 9 octobre 2014

Chapitres 9 à 12



Résumé des chapitres 9 à 12 de l’œuvre Le grand cahier – Agota Kristof

Exercice d’endurcissement de l’esprit
Comme les jumeaux sont insultés par tout le monde, ils décident de s’habituer aux injures pour qu’elles ne blessent plus. Alors ils s’asseyent à la table de la cuisine et se lancent des injures l’un à l’autre, ensuite ils se promènent dans les rues et se comportent de sorte à ce que les gens les insultent. Ils font ce même exercice chaque jour pendant une demi-heure jusqu’à ce que les mots ne les blessent plus.
En revanche, les jumeaux se souviennent aussi des jolis mots que leur disait leur mère, et cela les rend très tristes. Par conséquent, ils font le même exercice, mais cette fois-ci en se disant des mots gentils pour que ceux-ci perdent la signification et la douleur qu’ils causent.

Ce chapitre a une grande importance parce qu’il montre que les jumeaux développent des stratégies afin de se protéger de la douleur psychique à laquelle ils sont confrontés. En mentionnant le souvenir des jolis mots qu’ils ont entendus de leur mère, le lecteur se rend compte que les jumeaux souffrent beaucoup de la situation, du fait qu’ils ne peuvent plus voir leur mère, même s’ils ne l’admettent pas. C’est cette situation qui les force à inventer des stratégies pour y résister.


L’école
Les jumeaux racontent un événement qui s’est passé trois ans plus tôt, à savoir qu’ils avaient écouté leurs parents en train de discuter de leur situation scolaire. Le père voulait que les jumeaux fussent séparés à l’école afin d’empêcher des problèmes. Par contre, la mère devinait déjà que les jumeaux ne supporteraient pas de séparation. Cette intuition s’avère. Les jumeaux, une fois séparés, souffraient tellement qu’ils furent transportés à l’hôpital, alors ils eurent la permission d’être dans la même classe dès le jour suivant.
Les jumeaux purent aller à l’école pendant deux ans et demi, avant que les écoles ne fussent fermées à cause de la guerre.
Maintenant qu’ils vivent chez leur grand-mère, ils s’occupent eux-mêmes de leur éducation.

Ce chapitre montre que les jumeaux sont très attentifs, qu’ils épient beaucoup de discussions qu’ils ne devraient en fait pas entendre. Le chapitre est une preuve de la relation intime qu’il y a entre les jumeaux. Ils ne supportent pas d’être séparés, ce qui permet l’interprétation que le fait d’être ensemble pendant la guerre les aide à survivre. Ce qui démontre que les jumeaux sont très intelligents est le fait qu’ils s’occupent eux-mêmes de leur éducation au moment où ils ne peuvent plus aller à l’école.


L’achat du papier, du cahier et des crayons
Comme les jumeaux veulent faire de l’école chez eux, ils décident d’aller dans une librairie-papeterie pour acheter du papier, des crayons et un grand cahier. Bien que le libraire ne veuille pas leur donner ces choses gratuitement et qu’il pense que personne n’en a besoin puisque les écoles sont fermées, il leur offre finalement tous ces objets parce que les jumeaux le regardent intensément et parce que le libraire est surpris par leur intelligente façon de parler.

Dans ce chapitre, les jumeaux achètent le grand cahier dans lequel ils vont décrire toutes les expériences qu’ils font et toutes les choses qu’ils devront connaître. C’est justement ce grand cahier duquel se composera l’œuvre d’Agota Kristof.
De plus ce chapitre est encore une fois une preuve que les jumeaux sont très avancés pour leur âge.


Nos études
Pour leurs études, les jumeaux se servent du dictionnaire de leur père et de la Bible qu’ils ont trouvée dans le galetas de leur grand-mère. Grâce à ces outils, ils arrivent à faire des exercices de lecture, d’orthographe, de composition, de mathématiques et de mémoire. Dans ce chapitre, les jumeaux décrivent comment se passe une leçon de composition : ils se donnent des sujets sur lesquels ils écrivent des textes. Après le processus d’écriture, l’un corrige  les fautes de l’autre et évalue la composition. Le critère d’évaluation est la vérité de ce qui est écrit, c’est-à-dire qu’il faut toujours écrire la vérité. Par conséquent il est interdit d’intégrer des sentiments ou des opinions personnelles, on n’a que le droit de décrire la réalité.

Ce chapitre est important parce qu’il montre d’une part que les jumeaux ont plein de bonnes idées pour poursuivre leur éducation scolaire, mais d’autre part que même ces exercices sont influencés par la situation de guerre, c’est-à-dire qu’il ne faut pas montrer de sentiments dans leur situation. C’est la raison pour laquelle ils ne se permettent aucune trace de sentiments personnels dans leurs compositions, ils ne décrivent donc que des observations de la réalité.

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